Depuis notre retour de Barcelone, Martin a bien sûr été à l’école, mais comme il a terminé ses cours plus tôt mercredi matin et qu’il est en fin de semaine depuis, nous avons profité de la magnifique température pour faire deux petites sorties dans les environs.
Vignoble en terrasse de Lavaux |
En premier lieu, nous nous sommes promenés à travers les vignobles en terrasses de Lavaux, site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour s’y rendre, on a enfourché nos vélos loués et longé le lac Léman en direction est. L’automne suisse ne ralentit pas nos ardeurs : le thermomètre monte toujours au-dessus des vingt degrés et le vent est quasi-inexistant, ce qui rend nos randonnées très agréables. Le lac est tellement calme que les montagnes l’entourant reflètent sur l’eau. Les panoramas que nous offrent les terrasses de Lavaux sont tout simplement magnifiques, dus à leur élévation par rapport au niveau du lac. Ne croyez pas que les viticulteurs se plaignent des hauteurs : ils ont installé des «remontes-raisins» sur rails (photo à l’appui). Ils peuvent ainsi les transporter plus facilement à leurs camions, qui circulent dans des petits sentiers zigzagants entre les terrasses de Lavaux. Ces petits sentiers sont parfois très abrupts, comme tout le reste de la Suisse d’ailleurs, ce que nous avons appris à nos dépends en terminant notre visite des vignobles : nous avons dû descendre le chemin à pied avec les freins à fond sur les vélos.
Aujourd’hui, nous avons continué notre virée gastronomique : direction Gruyère! L’exposition du musée est éducative, mais plutôt ordinaire. Ce qui a vraiment capté toute notre attention est l’usine de fabrication du fromage Gruyère. Le prix d’entrée ne vaut pas la peine si vous ne tombez pas dans les heures de production du fameux fromage, car les immenses vitrines vous permettent d’apprécier le travail minutieux des fromagers. La pasteurisation, l’ajout de présure (un coagulant d’origine animale), le découpage, le moulage, l’égouttage, le salage et le vieillissement sont les principales étapes de fabrication du Gruyère. Tout est calculé à la minute près!
Fabrication du fromage |
En sortant de l’usine, on s’est dirigé vers le petit village pittoresque de Gruyère où on a mangé notre lunch et les petits échantillons de fromage laissés lors de la visite. Les portes à l’entrée du village, les rues en damiers et le château nous font revenir des centaines d’années en arrière, comme si le temps s’était arrêté depuis. Gruyère, est en fait une forteresse surplombant la vallée du dessus de sa colline. Tout laisse croire que c’était un point stratégique pour ne pas se laisser surprendre par l’ennemi à l’époque du Moyen-âge.
Château et forteresse de Gruyère |
Au cours de la journée, nous n’avons pas seulement dégusté du très bon fromage… nous nous sommes aussi régalés de chocolat. Eh oui! À quelques kilomètres de marche de Gruyère se trouve le petit village de Broc où est située la maison Cailler, le plus grand producteur de chocolats suisses. Cette fois-ci, le musée est incroyable! Ça vaut vraiment le détour! On ne peut pas vous en dire plus, il faut le vivre pour comprendre. Cependant, ce qu’on peut vous dire c’est qu’il y a des dégustations de chocolat à volonté et qu’il y en a tellement de saveurs que c’est impossible de toutes les essayer. Nous avons du arrêter à quelques morceaux de la fin avant de se rendre malades… En plus, nous arrivions dans les petits chocolats «fancys». Quel dommage! Néanmoins, le chocolat au lait aux amandes et miel et celui au lait aux noisettes sont divins! Une autre randonnée s’imposait question de déculpabiliser de nos excès de la journée.
Chocolat Cailler |
On avait déjà marché dans les collines de Gruyère à Broc, soit 8 kilomètres et à cela s’ajoute une dizaine de kilomètres pour se rendre de Broc à Bulle où le train nous attendait pour revenir à la maison. Nous étions partis de Lausanne depuis 7h30 le matin et nous sommes rentrés vers 19h00 ce soir, non pas à cause de la difficulté de la randonnée pédestre, mais plutôt à cause des innombrables vaches que nous avons croisé sur notre chemin. On a passé beaucoup de temps à essayer de les photographier et de les nourrir, mais elles étaient plutôt timides! Les moutons noirs étaient pas mal moins gênés eux. Ils faisaient même des poses pour la caméra! Sur le chemin, nous n’avons pas seulement rencontré des animaux de fermes, mais aussi des gens très courtois qui ont changé notre avis sur l’attitude froide des Suisses. Il y avait même de petits écoliers qui agissaient à titre de brigadiers pour leurs camarades de classe et qui étaient ravis de se faire prendre en photo par deux touristes.
Nous ne savons pas encore ce que le reste de la fin de semaine nous réserve, mais on vous tient au courant de nos aventures.
À bientôt,
Andrée-Ann & Martin
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