C’est plutôt tranquille depuis que nous sommes arrivés à Lausanne. Des petits tours de vélo par ici, une marche par là, mais aucune activité qui fait vivre le choc culturel que j’attendais avec impatience. Comme on en discutait Martin et moi cette semaine, j’ai l’impression d’être à Québec. À la base, on est dans une ville qui fonctionne normalement avec des bus et le métro, des supermarchés et des centres d’achats, des cinémas, des piscines publiques, des terrains de tennis et des pistes cyclables, etc. Ensuite, il y a des universités semblables aux universités québécoises et il y a les étudiants qui font le party la fin de semaine, comme ailleurs. Et partout, on te sert en français…
Depuis qu’on est ici, je fais mes petites choses quotidiennes et je ne m’ennuie pas vraiment (sauf peut-être d’avoir un four pour cuisiner…). Est-ce bon ou mauvais? J’ai toujours rêvé de voyager aux endroits les plus éloignés de la terre : parler d’autres langues, manger une nourriture différente, avoir un autre rythme de vie et surtout, de vivre la différence au quotidien. But here, it’s just like a walk in the park. Il n’y a encore rien que j’aie vu depuis notre arrivée qui méritait toute mon attention de touriste. Rien de nouveau et d’épatant… Est-ce que c’est la Suisse qui me fait sentir ainsi? Est-ce que j’ai tellement espérer et rêver à ce jour que je ne connaîtrai plus jamais mon sentiment préféré : le dépaysement? Pas que ce soit désagréable. Au contraire, c’est presque rassurant de se sentir chez soi à l’autre bout du monde. C’est juste que… ce n’est pas ce à quoi je m’attendais.
Nous allons à Barcelone mercredi, est-ce que nos cousins latins sauront me faire vivre une autre gamme d’émotions? Espérons que oui!
À bientôt!